Historique
Traboule Vieux-Lyon
Une traboule est un mot exclusivement lyonnais. Il est apparu pour la première fois en 1894 dans une publication de Nizier du Puitspelu. Étymologiquement, le terme « traboule » vient de « tra » (trans.) et de « bouler » (rouler).
Il fait référence à un raccourci qui permet d’aller et venir d’une rue à une autre à travers les cours d’immeuble. Ces rues, généralement étroites, sont réservées aux piétons.
A Lyon, on recense environ 500 traboules divisées entre le quartier du Vieux-Lyon (215 cours et traboules), de la Croix-Rousse (163 cours et traboules) et de la Presqu’île (130 cours et traboules).
Il fait référence à un raccourci qui permet d’aller et venir d’une rue à une autre à travers les cours d’immeuble. Ces rues, généralement étroites, sont réservées aux piétons.
A Lyon, on recense environ 500 traboules divisées entre le quartier du Vieux-Lyon (215 cours et traboules), de la Croix-Rousse (163 cours et traboules) et de la Presqu’île (130 cours et traboules).
Utilité
Ces petits tunnels cachés sont idéals pour se déplacer rapidement dans la ville et à l’abri des autorités, souvent ignorantes de leur endroit précis. On suppose que les premières traboules ont été construites au IVe siècle, à la veille de l’effondrement de l’Empire Romain d’Occident.
Les habitants de Lugdunum (nom Gaulois désignant Lyon) se virent dans l'obligation de se réfugier au bord de la Saône car ils manquaient d’eau, en bas de la colline que l’on appellera par la suite : Fourvière. Les traboules auraient alors servies à rejoindre le plus rapidement possible la Saône.
Elles ont également été mises à profit par les canuts pour rejoindre les marchands de tissus installés au bas de la colline mais également lors de leur révolte.
Elles ont aussi été utilisées par les résistants lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les habitants de Lugdunum (nom Gaulois désignant Lyon) se virent dans l'obligation de se réfugier au bord de la Saône car ils manquaient d’eau, en bas de la colline que l’on appellera par la suite : Fourvière. Les traboules auraient alors servies à rejoindre le plus rapidement possible la Saône.
Elles ont également été mises à profit par les canuts pour rejoindre les marchands de tissus installés au bas de la colline mais également lors de leur révolte.
Elles ont aussi été utilisées par les résistants lors de la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd'hui
Les traboules peuvent se visiter, notamment avec des visites guidées proposées par l’Office du tourisme. Plusieurs sont ouvertes au public en échange d’un accord entre les particuliers et la commune qui contribue aux charges de nettoyage et d’entretien. Grâce à cela, le passage dans les traboules est autorisé par les propriétaires. Sans quoi, elles demeureraient privées (certaines le sont).
Traboule Vieux-Lyon